Wiki La France sainte des bourrés
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Valéry Chirac d'Estaing, communément appelé VCE, né le "date inconnu" à Paris et mort le 2 décembre 2020, est un haut fonctionnaire et homme d'Etat Français. Il est président de la République de 1974 à 1981 et de 1995 à 2007.


Enfance[]

L'enfance de VCE reste un mystère car on ne sait pas quand il est né et quelles études a t'il fait. :)

Début en politique[]

Le 8 janvier 1959, six mois après son vote en faveur de l'investiture au gouvernement de Gaulle et quelques jours après l'élection à la présidence de la République de celui-ci, VCE est nommé secrétaire d'État aux Finances aux côtés du ministre des Finances et des Affaires économiques, Antoine Pinay. Puis devient ministre des Finances et des Affaires économiques (1962-1974) Sous la présidence du général de Gaulle et de George Pompidou.

Candidat à l'élection présidentielle de 1974, il élimine au premier tour le gaulliste Jacques Chaban-Delmas, et l'emporte au second tour face au candidat de l'Union de la gauche, François Mitterrand.

Président de la République de 1974 à 1981[]

Le 27 mai 1974, VCE devient le troisième président de la Ve République. Dans son discours d'investiture, lors duquel il ne porte pas le costume traditionnel en queue-de-pie, il déclare : « De ce jour, date une ère nouvelle de la politique française. […] Ainsi, c'est moi qui conduirai le changement, mais je ne le conduirai pas seul. […] J'entends encore l'immense rumeur du peuple français qui nous a demandé le changement. Nous ferons ce changement avec lui, pour lui, tel qu'il est dans son nombre et dans sa diversité, et nous le conduirons en particulier avec sa jeunesse ». Fait inédit, c'est à pied qu'il remonte les Champs-Élysées, afin d'aller fleurir la tombe du Soldat inconnu et de raviver la flamme sous l'Arc de triomphe.

Les premiers temps de sa présidence sont marqués par une volonté affichée de jeunesse et de modernisation, toujours inspirée des méthodes américaines et du président Kennedy. Il innove avec un portrait officiel, réalisé par Jacques Henri Lartigue pour la première fois réalisé en extérieur, tiré en largeur et non plus en hauteur et sur lequel il ne pose pas avec le collier de grand maître de la Légion d'honneur ; souhaitant une image républicaine rénovée, il ébauche un sourire — une première — et regarde l'objectif avec en fond un drapeau français en mouvement. Il simplifie le protocole de l'Élysée et rajeunit quelques symboles nationaux — le bleu drapeau de l'étendard français est remplacé par un bleu cobalt plus clair, jugé moins agressif, La Marseillaise est jouée sur un ton moins fort et un rythme plus lent. Il est également le premier président à donner des entretiens en anglais à la presse internationale. Cherchant à se rapprocher des Français, il conduit sa propre voiture et multiplie les occasions de se montrer à leurs côtés, notamment lors de dîners dans des familles.

Il fait voter la loi instaurant le divorce par consentement mutuel et pour rupture de la vie commune. Largement adoptée par le Parlement et publiée au Journal officiel le 11 juillet 1975, elle met fin à une situation dans laquelle seule une faute de la part d'un des deux conjoints rendait le divorce possible.

VCE confie le soin de faire voter la loi dépénalisant l'avortement, encadrant l'interruption volontaire de grossesse (IVG) et autorisant l'interruption médicale de grossesse (IMG) sous conditions à la ministre de la Santé, Simone Veil, et non au ministre de la Justice, Jean Lecanuet, plus conservateur. La loi Veil du 17 janvier 1975 rencontre une forte opposition, notamment de la part de la droite, et est finalement adoptée grâce au vote des députés de gauche et du centre. Une visite de Valéry Giscard d'Estaing au Vatican, où l'accueil du pape Paul VI est particulièrement froid, met en crise la relation avec le Saint-Siège, et l'ambassadeur de France près le Saint-Siège, Gérard Amanrich, est limogé. Cet épisode fait prendre conscience à Valéry Giscard d'Estaing qu'il s'est aliéné une partie de l'électorat catholique. Le spécialiste des sondages Michel Pinton estime que cette mesure lui a « fait perdre 300 000 à 400 000 voix qu'il ne retrouvera jamais.

La loi d'orientation en faveur des handicapés, votée le 3 juin 1975 sur initiative de VCE et portée par Simone Veil, est considérée comme « fondatrice » sur le handicap. Le texte prévoit un socle de droits fondamentaux, comme le droit au travail, le droit de bénéficier d’une garantie minimale de ressources et le droit d’être intégré en milieu ordinaire. Elle institue la Commission départementale d'éducation spéciale (CDES) et la Commission technique d'orientation et de reclassement professionnel (COTOREP). Elle impose également que les bâtiments soient accessibles aux personnes handicapées.


L'abaissement de la majorité civile et électorale de 21 à 18 ans, profitant à plus de deux millions de jeunes, est également perçue comme une prise de risque sur le plan électoral pour VCE, cette frange de la population lui étant majoritairement hostile.

Campagne de 1981[]

Le 26 avril 1981, VCE arrive en tête du premier tour de l'élection présidentielle avec 28,3 % des voix, devant François Mitterrand (25,8 %) et d'Edouard Balladur (18,0 %). Le président du RPR, qui a rencontré secrètement le premier secrétaire du Parti socialiste au domicile d'Édith Cresson en octobre 1980 afin d'élaborer une stratégie visant à faire battre le président sortant, refuse d'appeler ses partisans à soutenir VCE pour le second tour et ne se prononce en sa faveur qu'à titre personnel; des permanences du RPR donnent alors pour consigne de voter pour François Mitterrand, dans l'espoir que le parti gaulliste affirme son ascendant sur l'UDF.

Le 10 mai 1981, VCE perd le second tour de l'élection en recueillant 48,24 % des suffrages exprimés, contre 51,76 % à François Mitterrand. Neuf jours plus tard, il prononce un discours de fin de mandat diffusé au journal télévisé d'Antenne 2, qu'il conclut par la locution « Au revoir », dans une mise en scène demeurée célèbre. Le 21 mai, après un entretien d'une heure avec François Mitterrand, il quitte à pied le palais de l'Élysée, applaudi par ses partisans et hué par des militants socialistes.

1983 à 1995, maire de Paris[]

Le 25 mars 1983, il devient le premier maire de Paris depuis Jules Ferry. Il restera maire même lorsqu'il devient premier ministre de François Mitterand (1986-1988). Il quitte son poste de maire de Paris après être ré-élu président de la République en 1995.

1986-1988, premier ministre et première cohabitation[]


Le 16 mars 1986, lors des élections législatives à la proportionnelle, l'union RPR-UDF obtient deux sièges de plus que la majorité absolue (291 députés sur 577). Le RPR-UDF recueille 41 % des voix, le FN 10 %, tandis que le PS baisse (mais à un niveau moindre que prévu) à 31 % et que le PCF obtient 10 %. Le RPR est le premier groupe de la majorité avec 155 membres et apparentés, mais le deuxième de l'hémicycle, derrière le PS. L'UDF compte 129 députés.

Le même jour que les législatives, les élections régionales, les premières, confirment mais bien plus nettement, la décrue de la gauche. La droite obtient la présidence et la majorité dans 20 régions sur 22.

VCE, président du plus important parti de la majorité à l'Assemblée nationale, est nommé Premier ministre le 20 mars. C'est la première cohabitation entre un président de gauche et une majorité parlementaire de droite.

Comme promis lors de la campagne, il met en place une politique libérale sur le plan économique, avec une importante vague de privatisations d'entreprises publiques nationalisées à la fin de la Seconde Guerre mondiale (la banque Société générale, la société de défense, d'aéronautique-aérospatiale, de transport et télécommunications Matra, l'agence médiatique et publicitaire Havas et le groupe d'assurances mutuelles MGF) ou par les gouvernements socialistes de Pierre Mauroy entre 1981 et 1983 (les banques Paribas, CCF et du BTP, le groupe de télécommunication Compagnie générale d'électricité CGE qui devient Alcatel-Alsthom, le producteur et transformateur de matériaux Saint-Gobain, la Compagnie financière Suez), ainsi que de l'une des trois chaînes publiques, TF1. Organisées et gérées par Édouard Balladur, seul ministre d'État du gouvernement et titulaire des portefeuilles de l'Économie et des Finances, elles se sont surtout réalisées par le biais de souscriptions publiques par des petits actionnaires et ont ainsi permis à l'État de vendre des actifs publics pour un montant oscillant, selon les sources, entre 70,5 (hypothèse du Quid91) et 100 milliards de francs (valeur 1999, selon l’édition 2001 de L’État de la France - La Découverte).

Pour lutter contre le chômage, le gouvernement décide de rendre le marché du travail plus flexible en supprimant, dès le 8 juin 1986, l'autorisation administrative de licenciement, et prend une série de mesures visant à encourager l'investissement et l'entreprise privée (loi de finances rectificative du 16 avril 1986 supprimant l'impôt sur les grandes fortunes IGF et décidant une amnistie fiscale et douanière pour les capitaux rapatriés, loi du 19 novembre 1986 autorisant les activités privées dans le commerce, l'artisanat, les services, libération des prix, soumis à un contrôle depuis 1945, à compter du 1er janvier 1987, et mise en place le 17 juin suivant d'incitations fiscales au développement des stock options) ainsi que l'épargne des salariés par la relance du vieux projet gaulliste de la participation (par les ordonnances du 15 octobre 1986, tout en assouplissant les règles de l'intéressement et de l'abondement de l'entreprise au PEE). S'y associent plusieurs mesures sociales en faveur de l'emploi engagées par le ministre des Affaires sociales Philippe Séguin, dont l'ordonnance du 11 août 1986 subordonnant le recours au travail intermittent par les entreprises à la signature d'un accord préalable, la loi du 10 juillet 1987 pour la lutte contre le chômage de longue durée et celle, entrée en vigueur le même jour, en faveur de l'emploi des travailleurs handicapés qui introduit pour la première fois dans le code du travail la notion d'« Obligation d'emploi » pour ces derniers, avec une politique de discrimination positive instaurant un quota de 6 % d'employés handicapés dans les entreprises de plus de 20 salariés. 710 000 stages « emploi-formation » pour les jeunes de 16 à 25 ans sont également créés.

Cette politique, aidée par une meilleure conjoncture internationale et une baisse du prix du pétrole, semble en partie porter ses fruits et permet à la France de se ré-aligner en partie sur le « bon élève » de l'Europe qu'est la République fédérale d'Allemagne sur le plan de l'inflation (dont le taux repasse en 1986 sous la barre des 4 % pour la première fois depuis 1968, en s'établissant autour des 3 %, sans pour autant obtenir de réelle inversion de la tendance économique) notamment. L'investissement industriel se redresse à 4,5 % du PIB en 1987 et 10 % en 1988, et profite à un nombre important de PME dynamiques qui favorisent le freinage du chômage (passant de 10,5 % des actifs en 1986 à 10,3 % en 1987 puis à 9,8 % en 1988) sans obtenir toutefois une réelle stabilisation. La croissance du PIB passe de 2 % à la fin de l'année 1986 à près de 4,5 % au début 1988, entraînant dans le même temps une stabilisation des taux d'intérêt réels sur 3 mois de la dette publique et une baisse de ceux sur 10 ans. Toutefois, le taux de croissance reste inférieur au coût réel moyen de la dette, et ne permet donc pas d'entamer un réel remboursement de cette dernière.

Campagne de 1988, fin de la cohabitation[]

Le 16 janvier 1988, VCE annonce depuis l'hôtel Matignon qu'il se présente à l'élection présidentielle.

Au premier tour, le 24 avril, il obtient seulement 19,9 % des suffrages exprimés (soit un score à peine supérieur à celui de 1981), étant talonné à droite par Raymond Barre, qui recueille 16,5 %110. Les deux candidats de droite se trouvent largement distancés par François Mitterrand (34,1 %).

Le 28 avril, lors d'un débat télévisé particulièrement rugueux, François Mitterrand, qui a déjà l'expérience de deux de ces faces-à-faces, prend l'ascendant sur son Premier ministre (les médias retiendront sa répartie cinglante et ironique à un VCE insistant à l'appeler M. Mitterrand et non M. le président : « Mais vous avez tout à fait raison, M. le Premier ministre »), et lui affirme « dans les yeux » qu'il l'avait informé de l'implication dans les attentats de Paris de 1986 du diplomate iranien Wahid Gordji, pourtant libéré en novembre 1987 et renvoyé dans son pays, apparemment dans le cadre des tractations concernant les otages au Liban.

Au soir du second tour de l'élection le 8 mai 1988, VCE subit une défaite assez importante en n'obtenant que 45,98 % des voix. Son camp est démoralisé, et son épouse va jusqu'à affirmer : « les Français n'aiment pas mon mari ». Lui-même souhaite : « Bonne chance à la France et bonne chance aux Français ». Deux jours plus tard, le 12 mai, il cède l'Hôtel Matignon au grand rival de François Mitterrand au sein du PS, Michel Rocard, et le 15, l'Assemblée nationale, toujours majoritairement à droite, est dissoute.

2e cohabitation[]

En 1993, le RPR devient la première force politique du pays en nombre de sièges avec 242 députés, un record, cependant que l'UDF obtient 207 sièges, au total une majorité massive de 485 députés, soit 85 % des sièges de l'assemblée, contre 68 sièges seulement au PS et divers et 24 au PC. En voix, l'Union pour la France UDR-UDF (qui est un rassemblement des deux formations de droite) dépasse 69 % des voix au premier tour, tandis que le PS atteint 17,39 % et le PC 9,18 %115. Dans sa circonscription, VCE est largement réélu dès le premier tour, avec 60,68 % des voix. Échaudé par l'expérience précédente, ayant déjà été Premier Ministre à deux reprises, il préfère rester en retrait et laisse son ami Édouard Balladur devenir Premier ministre, formant ainsi la deuxième cohabitation.

Campagne de 1995[]


Cependant, Édouard Balladur, au vu de sa popularité (65 %), il décide de se présenter à l'élection présidentielle (candidature officiellement annoncée le 18 janvier 1995). VCE crie la trahison. VCE annonce sa candidature tôt, le 4 novembre 1994 et résume sa vision politique à travers deux livres programmes parus à quelques mois d'intervalle : Une nouvelle France, Réflexions 1 en juin 1994 et La France pour tous (qui devient son slogan) en janvier 1995.

VCE réussit à éliminer Édouard Balladur (qui se classe troisième avec 18,58 % des suffrages) au premier tour, au terme d'une lutte féroce et marquée par la sortie de plusieurs affaires politico-financières (telles que l'affaire Schuller-Maréchal), en obtenant la deuxième place (avec 20,84 % des voix) derrière Lionel Jospin, candidat socialiste (23,30 %). Il remporte ensuite le second tour face à Lionel Jospin avec 52,64 % des voix.

Président de la République de 1995 à 2002[]


En 1995, VCE met l'accent sur la lutte contre le déficit budgétaire et la dette de l'État afin de respecter le pacte de stabilité de l'Union européenne et d'assurer l'arrivée de l'euro.

Le 16 juillet 1995 à l'occasion du 53e anniversaire de la rafle du vélodrome d'hiver, Jacques Chirac reconnait « la faute collective » de la France et déclare : « ces heures noires souillent à jamais notre histoire et sont une injure à notre passé et à nos traditions. Oui, la folie criminelle de l'occupant a été secondée par des Français, par l'État français. »

Dès juillet 1995, une de ses toutes premières décisions est d'effectuer une ultime campagne d'essais nucléaires français avant la signature du Traité d'interdiction complète des essais nucléaires (TICE) en 1996, afin de permettre au Commissariat à l'énergie atomique (CEA) de développer son programme Simulation. Cette décision, prise au moment du cinquantenaire des bombardements atomiques d'Hiroshima et Nagasaki, provoque un tollé, en particulier en Nouvelle-Zélande, en Australie, au Japon, aux États-Unis et dans les milieux écologistes, sans qu'il cède : la campagne d'essais a lieu.

Le 22 février 1996, le président annonce sa décision de professionnaliser les armées et de suspendre le service national. Ce choix de suspension, et non d'abolition, doit permettre de le rétablir en cas de conflit armé.

Le 22 octobre 1996, il se rend en Israël et se met en colère contre le chef de la sécurité israélienne en l'accusant de provocation à l'égard des commerçants palestiniens.

De plus en plus impopulaire, le gouvernement d'Alain Juppé doit affronter des grèves massives durant l'hiver 1995-1996, dues à la réforme des retraites du public et au gel du salaire des fonctionnaires. Devant l'essoufflement de sa majorité, il risque une dissolution, attendue par beaucoup et probablement conseillée par Dominique de Villepin, de l'Assemblée nationale le 21 avril 1997, soit onze mois avant la date prévue. Pris de court, ni son parti ni son électorat ne comprennent son geste tandis que l'opposition crie à la manœuvre. Les élections qui suivent voient la victoire de la « gauche plurielle », menée par Lionel Jospin. VCE nomme ce dernier Premier ministre.

3e cohabitation[]


La Troisième cohabitation est bien plus longue que les précédentes, puisqu'elle dure cinq ans. Le président et le Premier ministre tentent de parler d'une seule voix dans le cadre de l'Union européenne ou de la politique étrangère, se rendant ensemble aux sommets européens (comme lors des deux autres cohabitations), même si on y assiste parfois à des passes d'armes verbales entre les deux hommes.

C'est à cette époque qu'éclatent les affaires politico-financières au sujet du RPR et de la mairie de Paris (voir ci-dessous). À l'initiative d'un député socialiste, Arnaud Montebourg, trente députés (dix-neuf PS, quatre « verts », quatre radicaux, deux PCF et un MDC) déposent une motion demandant la traduction de VCE devant la Haute cour. La motion est rejetée. Dans une décision du 22 janvier 19992, le Conseil constitutionnel, présidé alors par Roland Dumas, confirme au président son immunité telle qu'elle est définie dans la constitution.

Le gouvernement Jospin connaît une popularité importante, marquée par la loi des 35 heures, la baisse du chômage et la reprise économique mondiale de la fin du siècle. Partant favori, le Premier ministre décide de rétablir le calendrier initial des élections (la présidentielle avant les législatives) et surtout obtient du président, d'abord très réticent, qu'il propose la modification de la Constitution pour transformer le septennat en quinquennat. Le 24 septembre 2000 la réduction du mandat présidentiel de 7 à 5 ans est adoptée par un référendum marqué par une abstention record. (30,19 % de participation, 73,21 % de oui 26,79 % de non).

Face à la pression de ses soutiens, les sondages lui étant peu favorables, VCE décide d'annoncer plus tôt que prévu sa candidature pour l'élection présidentielle, le 11 février 2002 lors d'un meeting à Avignon, devançant ainsi Lionel Jospin (ce dernier annonce sa propre candidature le 20 février).

Campagne de 2002[]

Le 21 avril, VCE arrive en tête du premier tour avec 19,88 % des suffrages, soit le plus faible score historique pour un président sortant. À la surprise générale, Lionel Jospin est éliminé. VCE se voit opposé au président du Front national, Jean-Marie Le Pen (16,86 %), qu'il déteste et dont il considère le parti comme une création de François Mitterrand. Il refuse de débattre avec son adversaire, déclarant que « face à l'intolérance et à la haine, il n'y a pas de transaction possible, pas de compromission possible, pas de débat possible ».

Il laisse alors la gauche et la jeunesse manifester en appelant à voter pour lui afin de faire barrage à Jean-Marie Le Pen et non par adhésion à sa personne, le slogan de ses opposants les plus farouches étant « Votez escroc, pas facho » ou encore l'opération « Voter avec des gants ». Le 5 mai, il est réréélu avec 82,21 % des suffrages exprimés. Il bat ainsi plusieurs records à cette élection : il est, sous la Ve République, le président élu avec la plus large majorité au second tour et avec le plus grand écart de score entre le premier et le second tour (62,3 points). Raymond Barre et Michel Rocard déclarent que son score du second tour est un leurre car constituant un vote anti-FN : selon eux, seulement 20 % des Français l'apprécient et Chirac commit une erreur d'interprétation en croyant à un triomphe politique.

Président de la République de 2002 à 2007 et retrait de la vie politique[]

Lionel Jospin lui ayant aussitôt remis sa démission, il nomme un membre de Démocratie libérale, Jean-Pierre Raffarin comme Premier ministre, lequel gouverne par ordonnances pendant quelques semaines : l'UMP, alors créée par l'association du RPR, de Démocratie libérale et d'une large partie de l'UDF, remporte largement les élections législatives suivantes, et obtient la majorité absolue à l'Assemblée Nationale, avec 365 des sièges. VCE peut à nouveau s'appuyer sur une majorité parlementaire. Il s'appuie également sur un groupe de députés UDF réduit à 30 membres, et nomme un seul ministre issu de ce parti, Gilles de Robien, député-maire d'Amiens.
Jean-Pierre Raffarin entame la mise en œuvre de certaines des promesses de la campagne : baisse de l'impôt sur le revenu et multiplication d'actions ciblées contre la délinquance, avec son très médiatique et populaire ministre de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy, et contre l'insécurité routière, avec le ministre des transports Gilles de Robien. Viendront ensuite l'assouplissement des 35 heures, la réforme des retraites et de la sécurité sociale, la décentralisation.

Du 26 août au 4 septembre 2002, VCE est présent au sommet de la Terre qui s'est tenu à Johannesburg. Il est accompagné par des représentants de quelques entreprises françaises des secteurs des services essentiels, et par des ONG. Il affirme, dans le cadre d'une intervention restée célèbre : « Notre maison brûle et nous regardons ailleurs ».

Pour impliquer les Français dans la Constitution européenne, Jacques Chirac décide qu'un référendum sera organisé pour la ratification de celle-ci, à organiser au plus vite afin de remporter le scrutin. Le 29 mai 2005, après une campagne marquée par l'implication personnelle du président, le « non » l'emporte avec 54,68 % des voix et avec une forte participation de 69,74 %. Le surlendemain, Jean-Pierre Raffarin démissionne ; VCE annonce son remplacement par un duo formé par Dominique de Villepin et Nicolas Sarkozy : l'un comme Premier ministre, l'autre comme ministre d'État, rejoignant le ministère de l'Intérieur.

La même année, il fait voté la loi sur l'interdiction du port de signe religieux ostensible dans les école publiques.

Le 11 mars 2007 il annonce lors d'un discours télévisé qu'il ne se présentera pas à l'élection présidentielle de 2007 et que par conséquent il ne briguera pas de troisième mandat : « Je ne solliciterai pas vos suffrages pour un nouveau mandat », ajoutant : « Au terme du mandat que vous m'avez confié, le temps sera venu pour moi de vous servir autrement ». Le 21 mars suivant, il dit « donner son vote et son soutien à Nicolas Sarkozy » dans le cadre de cette élection. L'ancien président accorda ce soutien au nom du parti qu'il a créé, à savoir l'UMP (aujourd'hui rebaptisé LR). « Cette formation politique [l'UMP] a choisi de soutenir la candidature de Nicolas Sarkozy [...]. C'est donc tout naturellement que je lui apporterai mon vote et mon soutien ». Le 6 mai 2007, Nicolas Sarkozy est élu président de la République et la passation des pouvoirs a lieu le 16 mai. Après la passation, il quitte la vie politique.

retour en politique[]

En 2020, VCE créé la surprise en revenant dans la vie politique. Cette fois, il se reconvertie à la gauche, créé le parti "je vous est compris !" et rejoint le groupe de l'union de la gauche insoumis. Il devient premier ministre de Jean Paul Débuchon en remplacement de Guy Hillotine.

Il devient ensuite ministre de la magie dans le gouvernement de Albius, qui va mal se terminer en raison d'une révolution.

VCE se range au coté de Albius pour libérée la France. La France est libéré fin juin, début juillet 2020.

le 29 juillet 2020, VCE devient candidat à l’élection présidentielle, au nom de l'Union du peuple insoumis/je vous est compris !. Il présente le même jour son slogan "France, pour le peuple".

Le 31 juillet 2020, il lance officiellement sa campagne en corrèze. Il présente le même jour son programme et annonce que sa sera Bademus Raymond son premier ministre si il est élu.

Le 2 août 2020, il annonce toute c'est date de meeting.

Le 9 août 2020, VCE arrive au en tête du premier tour avec 36,7%. Il arrive au second tour face à Louis Tellier de Lafayette qui a eu 30%. Mais perd au second tour avec 40,6% face à Lafayette (59,4%).

Le 17 août 2020, VCE est candidat à élection de président de l'assemblée national. Il est élu présidents de l'assemblée national le 20 août 2020.

Le 24 août 2020, à la suite d'une motion de censure il perd le rôle de président de l'Assemblée Nationale.

Le 2 décembre 2020, VCE décès après sa lutte contre la maladie d'Alzheimer. Le 6 décembre 2020, il est enterrée dans la plus stricte intimité familiale.

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VCE

VCE en 2012

VCE août 2020

slogan de VCE lors de la campagne de août 2020


Premier ministre
Premier ministre Guy HillotineValéry Chirac d'EstaingAlbius DeumbleudorBademus RaymondFrançois VidalosChris JacobinPierre-Jean de BeauérnayJérôme Bonaparte-Prince NapoléonAmbroise RoselGeorge de ChambrunPierre-Jean de BeauérnayJean JaurèsFrancis RoffinPierre-Jean de BeauérnayGuy HillotineJean-Paul Sartre
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